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lundi, novembre 28, 2005
ME POUDRER LE NEZ ME PARAÎT SI SIMPLE (guest : Le Bienvenu)



Il faut que je me poudre le nez avec délicatesse comme si tout ça n’était qu’une image, un pâle reflet épineux. Allez hop, laisse-moi jouer maintenant. Jouer à l’innocente, à l’inconsciente.
Ne suffirait-il pas d’accepter sa vraie nature, et de travailler dans ce sens d’où pourra partir une série de choses qu’il te faudra gratter, frotter, poncer jusqu’à la dernière trace, jusqu’au dernier atome ?
Il faut que je reconnaisse être, en fait, la solution à beaucoup de mes problèmes, si tant est que je l’accepte. La vie me fait parfois défaut, au point que je ne sais plus comment elle a pu être si fausse, mentir à elle autant qu’à moi. Pour terminer, j’aimerais te faire part de ce bruit qui m’occupe.

A l’aube, il se réveilla, il but un verre d’eau, sortit et se laissa emplir des rayons du soleil, du bruissement des arbres et de l’odeur de l’herbe.

Tout lui paraissait si simple.

posted by Zora & Captainhook @ 10:46 AM   2 comments
NE SERAIS-TU QU'UN PICOTEMENT DANS MON COEUR?



Serais-tu capable de me faire du mal sans penser à m’asservir ?
De la lumière, il me faut de la lumière pour voir cette goutte perler. Ton épiderme me trouve au bon endroit, pourtant, j’aime ce flottement légèrement travaillé. Sois honnête, cette chair de poule poursuivra la trame de ma respiration trop souvent laissée en friche.
Le souvenir ne t’inquiète pas.
J’ai déjà oublié la similarité de nos désirs.
Finir.
Sache que tout va bien. Il me faudra encore une bonne dose de tricherie car, et tu le sais, je préfère un râteau plutôt que finir ma vie avec ce petit picotement dans mon cœur.

posted by Zora & Captainhook @ 10:45 AM   0 comments
dimanche, novembre 20, 2005
MES DERNIERES RESSOURCES



Ce n’est jamais ni l’heure ni l’endroit, mais parfois je me demande si tu te camoufles ou si tu crois que je vais te raconter ma vie. Tu existes ? Si oui, dis-le-moi. Ne fais plus ton timide et essaye de rendre possible l’innommable. Tes doigts cherchent encore à t’aimer, mais finalement pourquoi poser ta joue sur mes seins, si ce n’est pour renier les dernières ressources que j’ai marchandées pour un baiser trop vite libéré ? Mais finalement, as-tu suspendu quelque chose ? Laisse-moi encore lécher un peu de solitude pour combler tous ces moments fatigués du peu d’estime que tu as de ton indépendance et de voir combien tu me manques.

posted by Zora & Captainhook @ 12:31 PM   0 comments
ET POURTANT



Matage en règle et ce n’est pas forcément facile à assumer. Pourtant, j’y ai mis tout ce que la politesse impose. C’est de s’assoupir dont j’ai peur. Les dents serrées par l’idée de tout perdre même si un peu de soleil trouve toujours son essence dans la contemplation. Des voiles suspendus au-dessus de ta joie, si fort que la terre s’ouvre et prie le soleil de, pour une fois, ne pas ramasser les petits sourires perdus au milieu de tout ce tumulte. M’as-tu glacé l’enfer ? Un instant, j’ai cru le voir.
Ton air de petit garçon punissable attise mes doutes et pourtant, et pourtant, et pourtant…

posted by Zora & Captainhook @ 12:25 PM   0 comments
ILS NE CHUTENT PAS



L’espoir fait vivre, mon cul ! se dit-elle en sautillant sur sa chaise comme une étoile de mer qu’il aurait posé sur le toit de sa maison.
Hiberne juste le temps de trouver le courage de briser son cœur mais sans en arriver là.
Ils ne doutent plus que le temps parcouru, plus que jamais, a le droit d’être dans son ventre à lui et dans ses yeux à elle. Ils ont assassiné l’infini. Ils n’ont pas vu les images qu’elle essayait d’évoquer. Noir, comme l’espace qu’il laisse entre ses mains. Là aussi, il y a matière à chute.
Cesse de mourir effrontément, il faut être puni de satisfaire le moindre de ses souvenirs.
Ils ne chutent pas.

posted by Zora & Captainhook @ 12:16 PM   0 comments
vendredi, novembre 11, 2005
UN MOMENT DE TON IMPUISSANCE (spécial dédicace)



Elle hésite un moment et pousse le regard un peu moins loin que prévu. Il faudrait une petite dose de mes nuits, mon ange. Savais-tu qu’il m’est difficile de voir où tu dériveras, où tu me prendras ? Au vol ou en marchant encore un peu ?
Attendre l’illusion de notre sincérité. N’y vois-tu pas l’ironie ?
Jamais l’illusion, oui encore l’illusion, n’aura le pouvoir de séduire lentement le peu de jugeote qu’il me reste, l’oubli d’un petit moment.
Tellement d’intensité, mais le sens-tu ?
« Putain de merde » dit-elle en retrouvant sous sa jupe un petit bout de ton impuissance.

posted by Zora & Captainhook @ 12:09 AM   0 comments

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