
Ce n’est jamais ni l’heure ni l’endroit, mais parfois je me demande si tu te camoufles ou si tu crois que je vais te raconter ma vie. Tu existes ? Si oui, dis-le-moi. Ne fais plus ton timide et essaye de rendre possible l’innommable. Tes doigts cherchent encore à t’aimer, mais finalement pourquoi poser ta joue sur mes seins, si ce n’est pour renier les dernières ressources que j’ai marchandées pour un baiser trop vite libéré ? Mais finalement, as-tu suspendu quelque chose ? Laisse-moi encore lécher un peu de solitude pour combler tous ces moments fatigués du peu d’estime que tu as de ton indépendance et de voir combien tu me manques. |