- Exquisite Bodies -

lundi, mai 25, 2009
JE PREFERE ENCORE ME TAIRE

Trois points de suture, c’est ce qu’il aura fallu pour réparer ce qui fut bâclé.

Et maintenant prenons soin de commencer par le début et lisons en les marques sur ta peau.

As-tu vu les villes défiler par la fenêtre? Veux-tu que nous laissions le temps révéler ce qui a pu nous faire tomber ? Ne dis pas : je n’en pouvais plus mais plutôt prendre un chemin de travers. Que de choses à te dire. Si un avenir sournois se prépare, je préfère encore me taire.

posted by Zora & Captainhook @ 8:25 PM   1 comments
lundi, avril 20, 2009
UNE SOLUTION SANS MOTS

Je dialogue sans mots et tu regardes la neige à travers la fenêtre comme tu le fais chaque matin.

Le froid entre dans la maison et me rend chaque jour plus loin mais plus fort que les jours précédents.

Il ne s’agit pas de ça, non. C’est avec patience que je compte sur tes charmes pour changer nos coeurs en un battement de paupières. Hier, je pensais qu'arrêter tout ça n'était pas une solution.

posted by Zora & Captainhook @ 1:15 PM   0 comments
mercredi, novembre 29, 2006
UN PEU TROP LA



Une inspiration un peu trop gentille à ton goût. De toutes façons, je ne te le dirai pas, sauf si tu mens. C’est bête mais tout à coup, cette certitude me fait cet effet là, oui. Je refuse de mentir à propos de cette rencontre. Tout est encore à savoir. C’est simple, avant de reprendre le cours normal de nos petites misères, je n’avais jamais rêvé de simplicité. Mais je veux continuer à perdre cette petite rengaine qui ne me quitte jamais. Ils m’avaient dit : « tu es comme une rivière qui jamais ne s’arrête » Mais merci, oh merci d’avoir été là.

posted by Zora & Captainhook @ 8:53 AM   0 comments
jeudi, octobre 26, 2006
OUVERTE ET CINGLEE



Son livre est ouvert au chapitre six. J’attends un peu avant de me défaire de ces quelques attributs qui finalement me gênent plus que nécessaire. J’ai trébuché, je me souviens. Ce n’était pas méchant mais je suis sournoise. Que veux-tu ? Oh, si je savais. Oui, c’est vrai, tu me fais mourir. Mais depuis l’instant où tu m’as appelé pour définir cette éternité. Que souhaiter de plus ? Que peux-tu me donner de plus ? Marcher, se retourner et souffler pour songer à des temps meilleurs.
Sinon, je ne réponds plus de rien. Allez ! Rassemblons nos esprits. Deux cuillers à soupe de petits frissons. Toujours aussi cinglée.

posted by Zora & Captainhook @ 4:17 PM   0 comments
mardi, octobre 03, 2006
CES LEVRES D'UNE ODEUR INDELEBILE (guest : Félin)



Je lis sur ses lèvres et je ne comprends pas. Ce qu’il a trouvé de mieux : le rapport entre l’imagination et la mort. Le cours des choses est tel qu’il ne pourra plus rien digérer. On dirait presque que c’est histoire de ne pas rater la chute. C’est souvent trop difficile de savoir si on a le droit de mourir ou alors de nourrir, mais nourrir quoi ?

Ailleurs, c’est là qu’on va toujours quand on aime. Hélas, l’apnée ne suffira pas à défaire les nœuds entre mes os. La chaleur d’un épais nuage de fumée. Mais peu importe, me direz-vous, ce ne sera jamais que l’aveu d’une odeur indélébile.

posted by Zora & Captainhook @ 1:12 PM   289 comments
jeudi, août 17, 2006
J'AI TOUT L'AMOUR (guest : Félin)



J’ai tout emballé, tout classé, expédié, c’est la fin et le début de ce moment tellement triste, tellement désespéré, tellement épuisé de tant d’amour.

posted by Zora & Captainhook @ 12:25 PM   0 comments
HISTOIRE DE RESPIRER (guest : Félin)



C’est l’histoire d’un pont entre les quilles du jeu.

Perdu entre les quilles, mais sûr de moi-même (enfin plus ou moins), l’alcool et la drogue aidant, la question changeait et devenait rouge de honte. Et puis grandissait, parce qu’il faut bien en finir avec cette histoire qui s’arrête.

Pourtant, rien. Pas une trace, pas un souvenir. J’ai beau chercher, je me perds un peu plus. Le passé est dans TON CUL/TA CHATTE/PUTE PUTE

HUM…se racla-t-il la gorge, le chat, je veux dire le chat dans la gorge, qui en a vu d’autres, et pourtant, elle a aimé ça. Encore et encore. Elle a reçu mon cri en plein dans le mille, en plein dans le cœur et ce qui en coule, c’est un liquide épais et doré, un élixir odorant et chaud. On le prend dans les mains et on le jette à la mer comme un marin mort. Sentir la vie partir en couille, mais si on avait su, on aurait fait un détour pour s’éviter la peine. On aurait pris le chemin de la salle de bains où je me noie.

Enfin, je ne sais plus trop quoi dire finalement.

Toujours est-il qu’Ostende en septembre, ça reste Ostende en septembre.

Rien ni personne ne peut RESPIRER

posted by Zora & Captainhook @ 12:19 PM   0 comments
lundi, novembre 28, 2005
ME POUDRER LE NEZ ME PARAÎT SI SIMPLE (guest : Le Bienvenu)



Il faut que je me poudre le nez avec délicatesse comme si tout ça n’était qu’une image, un pâle reflet épineux. Allez hop, laisse-moi jouer maintenant. Jouer à l’innocente, à l’inconsciente.
Ne suffirait-il pas d’accepter sa vraie nature, et de travailler dans ce sens d’où pourra partir une série de choses qu’il te faudra gratter, frotter, poncer jusqu’à la dernière trace, jusqu’au dernier atome ?
Il faut que je reconnaisse être, en fait, la solution à beaucoup de mes problèmes, si tant est que je l’accepte. La vie me fait parfois défaut, au point que je ne sais plus comment elle a pu être si fausse, mentir à elle autant qu’à moi. Pour terminer, j’aimerais te faire part de ce bruit qui m’occupe.

A l’aube, il se réveilla, il but un verre d’eau, sortit et se laissa emplir des rayons du soleil, du bruissement des arbres et de l’odeur de l’herbe.

Tout lui paraissait si simple.

posted by Zora & Captainhook @ 10:46 AM   2 comments
NE SERAIS-TU QU'UN PICOTEMENT DANS MON COEUR?



Serais-tu capable de me faire du mal sans penser à m’asservir ?
De la lumière, il me faut de la lumière pour voir cette goutte perler. Ton épiderme me trouve au bon endroit, pourtant, j’aime ce flottement légèrement travaillé. Sois honnête, cette chair de poule poursuivra la trame de ma respiration trop souvent laissée en friche.
Le souvenir ne t’inquiète pas.
J’ai déjà oublié la similarité de nos désirs.
Finir.
Sache que tout va bien. Il me faudra encore une bonne dose de tricherie car, et tu le sais, je préfère un râteau plutôt que finir ma vie avec ce petit picotement dans mon cœur.

posted by Zora & Captainhook @ 10:45 AM   0 comments
dimanche, novembre 20, 2005
MES DERNIERES RESSOURCES



Ce n’est jamais ni l’heure ni l’endroit, mais parfois je me demande si tu te camoufles ou si tu crois que je vais te raconter ma vie. Tu existes ? Si oui, dis-le-moi. Ne fais plus ton timide et essaye de rendre possible l’innommable. Tes doigts cherchent encore à t’aimer, mais finalement pourquoi poser ta joue sur mes seins, si ce n’est pour renier les dernières ressources que j’ai marchandées pour un baiser trop vite libéré ? Mais finalement, as-tu suspendu quelque chose ? Laisse-moi encore lécher un peu de solitude pour combler tous ces moments fatigués du peu d’estime que tu as de ton indépendance et de voir combien tu me manques.

posted by Zora & Captainhook @ 12:31 PM   0 comments
ET POURTANT



Matage en règle et ce n’est pas forcément facile à assumer. Pourtant, j’y ai mis tout ce que la politesse impose. C’est de s’assoupir dont j’ai peur. Les dents serrées par l’idée de tout perdre même si un peu de soleil trouve toujours son essence dans la contemplation. Des voiles suspendus au-dessus de ta joie, si fort que la terre s’ouvre et prie le soleil de, pour une fois, ne pas ramasser les petits sourires perdus au milieu de tout ce tumulte. M’as-tu glacé l’enfer ? Un instant, j’ai cru le voir.
Ton air de petit garçon punissable attise mes doutes et pourtant, et pourtant, et pourtant…

posted by Zora & Captainhook @ 12:25 PM   0 comments
ILS NE CHUTENT PAS



L’espoir fait vivre, mon cul ! se dit-elle en sautillant sur sa chaise comme une étoile de mer qu’il aurait posé sur le toit de sa maison.
Hiberne juste le temps de trouver le courage de briser son cœur mais sans en arriver là.
Ils ne doutent plus que le temps parcouru, plus que jamais, a le droit d’être dans son ventre à lui et dans ses yeux à elle. Ils ont assassiné l’infini. Ils n’ont pas vu les images qu’elle essayait d’évoquer. Noir, comme l’espace qu’il laisse entre ses mains. Là aussi, il y a matière à chute.
Cesse de mourir effrontément, il faut être puni de satisfaire le moindre de ses souvenirs.
Ils ne chutent pas.

posted by Zora & Captainhook @ 12:16 PM   0 comments
vendredi, novembre 11, 2005
UN MOMENT DE TON IMPUISSANCE (spécial dédicace)



Elle hésite un moment et pousse le regard un peu moins loin que prévu. Il faudrait une petite dose de mes nuits, mon ange. Savais-tu qu’il m’est difficile de voir où tu dériveras, où tu me prendras ? Au vol ou en marchant encore un peu ?
Attendre l’illusion de notre sincérité. N’y vois-tu pas l’ironie ?
Jamais l’illusion, oui encore l’illusion, n’aura le pouvoir de séduire lentement le peu de jugeote qu’il me reste, l’oubli d’un petit moment.
Tellement d’intensité, mais le sens-tu ?
« Putain de merde » dit-elle en retrouvant sous sa jupe un petit bout de ton impuissance.

posted by Zora & Captainhook @ 12:09 AM   0 comments
dimanche, octobre 30, 2005
FAUT-IL ENCORE LA CLEF?



Faut-il encore comprendre à travers les mots des autres ce que l’histoire ne nous dit pas ? C’est que je ne suis pas perdu dans le désert de ton regard. Je n’imagine pas une seule seconde que tu trouves par terre ma bouche et ta bouche, contre toute attente.
Désespérée.
Mais toutefois, je ne dirai même plus combien tu ne conçois même pas à quel point un ange passe
Avais-tu froid ?
Faim ?
Un morceau d’espace ne scinde en deux que mon incapacité à penser une nouvelle fois que jamais, jamais tu ne soupçonneras la clef.

posted by Zora & Captainhook @ 8:53 AM   1 comments
CERTAINEMENT SANS COURAGE



Certainement, nous avons oublié de repeindre les murs avec une multitude de nouvelles choses à aimer, de manière à trouver une sortie définitive à cette passion.
Devenons-nous rien de plus qu’une respiration ?
Prends ta tête entre mes mains et encore… au moment d’en finir une fois pour toutes.
Parce que l’occasion est si rare de trouver couture à nos ongles, acérés par le sable, tranchants, comme sortis d’un conte de fée qui finirait mal, sans trop s’en rendre compte.
Respire encore un peu avant que nous ne nous fourvoyions dans des positions, peu à peu, sans courage.

posted by Zora & Captainhook @ 8:50 AM   0 comments
samedi, octobre 22, 2005
L'ESPRIT INUTILE



L’esprit ailleurs, me demandant si un fluide coule et s’écoule le long de ta nuque, de ton dos. Trouver ce petit bout de peau qui ne demande qu’à être mangé, accompagné de tant de souffrance.
Etranglé par amour mais pourtant faire silence.
Le début de cinq jours de peine mais aussi de plaisir, déclinant un à un tous les petits désirs surgissant du fond d’un puits rempli d’humilité.
Regarde-le et n’oublie pas de cracher sur le coin de table qu’il t’avait promis pour sauver la face nord de tes fatigues les plus inutiles.

posted by Zora & Captainhook @ 11:27 PM   2 comments
vendredi, octobre 21, 2005
SANS REGRETS



Des fesses à peine couvertes. Sans nul doute.
Je le crie, je te regarde mais mon regard n’a pour conséquence que la pitié.
Je veux prendre ta bouche. Je veux ton centre à l’intérieur du mien et si je dois attendre un jour de plus, il faudra du temps, du désir et de l’argent pour que le ciel devienne jaune. Fais-le avant de m’émerveiller sur la beauté de frapper.
En pleine embellie, je vogue confiante sur la paume de ta main.

posted by Zora & Captainhook @ 11:13 AM   0 comments
jeudi, octobre 20, 2005
J'AI MANGE MA PEINE



J’ai mangé puis aimé mais ce n’est sans doute pas facile d’ouvrir la porte.
Tant d’espoir et rougir avant qu’il ne soit trop tard et demander.
Tant et tant de fois pourtant, sans concessions, peu de temps avant que la première neige ne tombe sur le ventre des ursulines, disposées en cercle tout autour de chaudes larmes de sang, qui leur enlevait toute envie de voir surgir du fond de leur gorge, une façon de voir.
Ce n’est pas la fin, ce n’est qu’une triste parodie comparé à ma peine.
posted by Zora & Captainhook @ 11:04 AM   0 comments

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